Relève du maire «le soin de prévenir par des précautions convenables et de faire cesser, par la distribution des secours nécessaires, les accidents et les fléaux calamiteux, ainsi que les pollutions de toute nature ». Il lui appartient donc, en vertu de son pouvoir de police municipale, de faire cesser, après une mise en demeure au propriétaire restée sans suite, la cause d’insalubrité et d’insécurité que constitue, par exemple, un dépôt d’ordures sur une propriété privée (Conseil d’Etat, 27 mai 1987). Une carence du maire sur ce point est constitutive d’une faute lourde de nature à engager la responsabilité de la commune (Conseil d’Etat, 28 oct. 1977, «Cne de Merfy »).